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[url=javascript:popimage(12858,5);][/url]Sponsorisés par DC Shoes, Zoo York, Vans, Eastpack ou encore Dickies ; voici tout droit débarqués du Pays De Galles les six gaillards de LostProphets. Avec "Start Something", leur deuxième album, le groupe de néo-métal s'est gentiment transformé en rock qui aime les vieux riffs de guitare années 80 et Duran Duran. Signés sur Columbia à l'international, chez eux, les Gallois restent fidèle au petit label indé Visible Noise. Celui qui les a signé pour leur premier album "The Fake Sound Of Progress".
Après un été passé sur les routes des USA et surtout une tournée commune avec Slipknot et Metallica, le groupe revient en Europe pour une tournée en tête d'affiche. Pour l'heure, c'est d'une interview chronométrée au millième de seconde avec l'un des guitaristes, Mike Lewis, le bassiste Stuart Richardson et Ian le chanteur toujours en retard, dont il est question.



[url=javascript:popimage(12859,5);][/url]Le Pays de Galles est un bon endroit pour rider. Il y a beaucoup de skate parks.
[color=white]M :[color:cce5=white:cce5] J'allais tout le temps à celui de Newport. C'est toujours pareil ? Avec une vert au fond, puis il y a la mini...

Oui, oui. Ils ont même rajouté un bac à mousse.
[color=white]M : [color:cce5=white:cce5]étonné. Ah ouais...

Vous avez du BMX dans la vidéo de "Burn, Burn" parce que c'est à la mode, c'est ça ?
S : Mais oui ! Exactement ! Parce que c'est fashion ! rire.
I : Lee (NDR : le second guitariste) faisait du BMX mais il a arrêté.
M : Je faisais du skate, Jamie aussi (NDR : le DJ)... C'est vraiment cool d'avoir des BMXeurs et des skateurs dans nos vidéos parce que ça fait partie de notre culture.
Ian en bruit de fond imite la double pédale en tambourinant sur ses cuisses.

Vous avez joué aux Urban Games en 2001. Vous en gardez un bon souvenir ?
M : C'était sympa de jouer et en même temps de pouvoir regarder les skateurs et les Bmxeurs. Le Deconstruction Tour était génial aussi parce qu'on a tourné avec certains de nos groupes préférés comme H20, The Movielife... C'était bien de rencontrer ces groupes, de devenir amis avec eux.



[url=javascript:popimage(12860,5);][/url]Quel genre de musique jouez-vous ?
M : On joue ce qu'on veut...
S : ... dans un style rock.

En BMX, on peut dire qu'il y a des étapes obligées dans la progression. On commence à s'entraîner avec ses potes, on fait ses premiers contests etc. Est-ce un peu le même processus dans la musique ?
M : Oui. Quand tu commences tu joues avec tes potes dans un garage. Après, l'étape suivante c'est de faire des concerts dans le coin, puis de te faire signer ou sortir une démo. Après tu en as encore une c'est faire des concerts plus gros dans tout le pays. Et je suppose que quand tu décroches un gros deal avec un label, c'est comme si tu devenais pro.

Quelle étape a été la plus longue ?
M : Jouer des concerts locaux. Mais c'était un choix délibéré. Je pense qu'on n'était pas prêt à partir en tournée, car à ce moment là, c'était plus un hobby qu'autre chose.



[url=javascript:popimage(12861,5);][/url]Et la plus dure ?
S : Enregistrer le premier album parce que ça c'est fait tellement dans l'urgence...
M : Et puis on ne savait pas vraiment ce qu'on faisait.

Vous avez mis trois ans à enregistrer " Start Something ", c'est beaucoup...
M : C'est à cause des tournées. On a finit de tourner pour le premier album en Octobre 2002. Après on a écrit le nouveau. Ca nous a pris 4 mois. Puis on l'a enregistré. On est resté 6 mois en studio et après il y a eu tout un tas de merde qui ont retardées la sortie. L'album est sorti un an et demi après que l'on ait fini de tourner, en Février, alors qu'on l'avait achevé depuis Août.

Pendant ce temps la musique a évolué, est-ce que vous avez suivi ça de près ?
M : Oui bien sur. On est tous des fans de musique, que se soit des nouveaux groupes ou des vieux standards. On est toujours à l'affût du nouveau truc qui va nous scotcher.

Pourtant vous dites n'avoir été influencé que par les années 80 pour "Start Something" ?
M : Ah non non. On écoute de tout. Il y a des jours où j'écoute de la vielle musique et un autre quelque chose de nouveau. Ca dépend un peu de mon humeur aussi.



[url=javascript:popimage(12862,5);][/url]Vous avez côtoyé Metallica pendant une bonne partie de l'été, qu'en avez-vous retenu ?
S : C'est un groupe génial. Ils sont pareils qu'avant alors qu'ils devraient être de vrais connards. Ils sont restés vrais.
M : J'ai toujours écouté Metallica. C'est mon groupe préféré depuis que j'ai 15 ans. Leurs 5 premiers albums sont les 5 meilleurs albums jamais produits. Ce que j'ai appris d'eux c'est que ça prend des années et des années pour que ton groupe soit reconnu à sa juste valeur. Au début tout le monde les détestait et ils se sont accrochés en faisant ce qu'ils aimaient. Vingt ans après c'est un des plus grands groupes au monde...

Alan Moulder était censé produire "Start something" pourtant c'est Eric Valentine qui a fini aux manettes...
M : On a travaillé avec Alan. On a fait une chanson que l'on a appelé "Lately". Mais elle ne figure pas sur l'album. Ca n'a pas marché entre nous. Je pense qu'on vient de deux mondes totalement différents... Parce qu'il nous faisait sonner comme de l'indus ! rire. On aurait dit que l'on jouait du Nin Inch Nails.
S : Moi je trouve que c'était vraiment trop pop. On joue des morceaux pop, mais lui les transformait vraiment en guimauve. Il enlevait toute l'énergie des compos. Ca ne nous ressemblait plus.

Et avec Eric, ça s'est mieux passé ?
S : Ils voulaient la même chose que nous. Tu n'as pas besoin de lui dire ce que tu veux, il le fait.
M : C'est devenu un membre du groupe à part entière.



Pendant l'enregistrement, quelle chanson vous a posé le plus de problème ?
Ensemble : "Make a move" (NDR: le 3ème single extrait de l'album.)
S: On avait 50 % de la chanson écrite depuis des années Mais on ne l'aimait pas. Et Ian n'arrêtait pas de dire "on doit la faire, on doit la faire, on va y arriver". Il veut toujours que se soit parfait. C'est vraiment chiant ! Moi je pense que la première prise est toujours la meilleure parce qu'elle vient des tripes. Lui, il faut toujours qu'il aille changer quelque chose.

Où sont passés les interludes entre les chansons ?
M : Ils sont toujours là, mais on a préféré les inclure à la fin des morceaux.
S : Sur le premier l'album c'étaient des morceaux individuels parce que le gars qui a masterisé l'album a fait que, voila c'était des chansons, et qu'on n'avait ni le temps ni l'argent pour le refaire. Rire. Non mais c'est vrai !

Pourquoi êtes-vous fiers de cet album ?
M : On est content du résultat et d'avoir écrit de bonnes chansons. Des fois tu travailles sur un morceau pendant des semaines et ça n'avance pas. Et puis à la fin, quand finalement quelque chose de cool en sort, franchement tu es heureux.

Par M.C

ooh c'est beau...
Ian parle pas beaucoup!

normal il sais pas encore bien parler